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Entre deux perturbations, le soleil brille, et des artistes primitifs se sont exprimés sur l'avant-dune de la plage de la Garluche
mais après une autre marée, les chefs-d'oeuvres provisoires ont disparu
et l'avant dune est un peu plus grignotée
les engins reviennent inlassablement pour nettoyer la plage, et remonter l'avant-dune pour ralentir l'avancée de l'océan, en laissant des traces artistiques de chemins croisés
qui s'effacent à la marée suivante
les vagues aussi font des figures toujours renouvelées
surtout quand le vent leur fait une chevelure de gouttelettes
Place de la Garluche à Mimizan-Plage, une architecture qui se veut "traditionnelle" et "en accord avec l'environnement" (hum, j'en doute!)
On y observe un surprenant phénomène: les jardinières se déplacent inopinément pendant la nuit, parfois on ne sait plus où l'on doit passer, une jardinière s'étant posée, sans crier gare, au milieu du chemin où la veille encore les voitures pouvaient passer. Quand je me laisse surprendre par une de ces migrations nocturnes de jardinières, il m'est arrivé de passer avec ma petite voiture (la 107 rouge),entre deux jardinières, parce qu'il est interdit de revenir en arrière, et qu'au début de la rue il n'y a aucun panneau pour interdire l'accès! et le piège se referme sur l'automobiliste non prévenu, qui doit redescendre en sens interdit, si sa voiture est plus grosse que la mienne! c'est délire (lol)
Actuellement tous les accès aux plages sont interdits parce que les engins ne creusent pas de passages sur l'avant-dune, et qu'il est difficile de la grimper en courant pour la remonter au cas une forte vague arriverait rapidement!!! (c'est l'explication que m'a donnée un employé municipal)
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