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LOI n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques
« Tout propriétaire, locataire, fermier ou titulaire d'un droit réel, riveraind'un cours d'eau ou d'un lac domanial est tenu de laisser les terrains grevés d'uneservitude de marchepied à l'usage du gestionnaire du cours d'eau ou du lac,des pêcheurs et des piétons...................................................................................................................Les propriétaires riverains d'un cours d'eau ou d'un lac domanial ne peuvent planterd'arbres ni se clore par haies ou autrement qu'à une distance de 3,25 mètres.Leurs propriétés sont grevées sur chaque rive de cette dernière servitude de3,25 mètres, dite servitude de marchepied....................................................................................................................Or, il y a une partie du Courant où des riverains empêchent les piétons de passer
au mépris de la loi, par des moyens polluants, inesthétiques et dangereux le long
des plages du Courant tels ces barbelés...
Ils s'attribuent abusivement la propriété des plages en fonction d'actes de propriété
anciens qui ne tiennent pas compte de la relativement récente "loi sur l'eau" qui décrète
que tous les cours d'eau sont dans le domaine public, afin d'empêcher la pollution de
l'eau par les riverains qui y déversaient tous leurs déchets et leurs eaux usées....
Dans cette partie du Courant, la pollution continue impunément: on y jette
gravats et branchages "à la sauvage" sous prétexte que ces matériaux maintiennent
ou agrandissent les propriétés aux dépens du domaine public qui est ici l'espace naturel
du lit du Courant que l'on n'a pas le droit de rerétrécir ni entraver....
ce n'est pas l'océan qui a apporté ces branchages qui étouffent les tamaris...
un vieux portail en travers du chemin, ça ne gêne pas Bouboule, mais moi si!!!
ces tas de gravats coupants et dangereux sont intolérables: il y a des déchetteries
pour ça!
Une jolie petite baie défigurée par les déchets qui se déplacent: les déchets ne viennent
pas tous de l'océan ...
Toutes les astuces sont bonnes pour empêcher les piétons de passer à pied sec,
le grillage s'arrête à la limite du terrain, mais des yucas aux feuilles pointues et
acérées comme des épées ont été plantés sur le passage au-delà de la borne du
terrainvendu récemment...
les digues "sauvages" s'éffondrent lors des fortes marées et les pierres se répandent
sur la plage et dans le lit du Courant...
il est visible que le passage à pieds secs est impossible sur la plage: on ne peut passer
que sur les digues...
à suivre....
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